Etape 5 – De Saint Jean de Luz à Hendaye – Dimanche 22 avril 2018

 Nous rangeons la tente pour la dernière fois et prenons notre dernier petit déjeuner. Nous nous attendions à rien en partant, et nous pouvons certainement dire que ce fut l’un de nos plus beaux voyages. Quel dépaysement alors que nous n’étions pourtant pas si loin de chez nous ! Nous ne pensions pas que le voyage à vélo nous animerait à ce point.

Il n'y plus qu'à tout mettre dans la remorque, pour la dernière fois.

Nous longeons la baie de Saint Jean de Luz et arrivons au fort de Socoa. Il n’y a plus de pistes cyclables ici, nous devons rouler sur la route. Un petit chemin en terre longe la corniche, Olivier a envie de tester sa remorque en conditions VTT. Il s’en sort plutôt bien !

Une petite parenthèse VTT sur la corniche

Nous longeons la baie de Saint Jean de Luz et arrivons au fort de Socoa. Il n’y a plus de pistes cyclables ici, nous devons rouler sur la route. Un petit chemin en terre longe la

Hendaye est en vue ! Quelques coups de pédales plus tard, nous sommes arrivés ! Nous avons été au bout de notre première cyclo ! Une fois de plus, la photo du panneau s’impose !

Nous traversons la ville, là, la question fatidique se pose :« Et maintenant que faisons-nous ? » Notre train pour rejoindre Bordeaux n’est qu’à 15h et il n’est que 11h30. Olivier me propose « Et si nous cherchions un restaurant proposant des plats« locaux » ? ». Je ne peux pas refuser. Par manque d’informations, nous ne trouvons aucune adresse sur Hendaye. Par contre un restaurant attire tout notre attention sur TripAdvisor. Il n’est pas Hendaye mais à Fontarabie juste de l’autre côté de la frontière espagnole !

Vue d'Hendaye

Nous remontons sur notre vélo et c’est reparti. Pour l’anecdote, Olivier roulera sur une sorte de borne de signalisation assez basse et sa remorque se renversera ! La seule fois de tout le voyage !

Nous remontons sur les hauteurs d’Hendaye et en profitons pour repérer la gare, qui se trouve, comme par hasard sur notre chemin. La route jusqu’à Fontarabie sera un peu chaotique nous alternerons les trottoirs quand il y en a et sinon serons obligés de prendre des voies de circulation rapides. C’est moi qui ai poussé Olivier pour aller à ce restaurant et je fini vraiment par me demander si c’est une bonne idée. J’espère que les kilomètres parcourus seront récompensés. Nous serons vite rassurés !

Ambiance à Fontarabie depuis la terrasse du restaurant

Le restaurant est en vue, sur une jolie petite place, et devant il y a des artistes locaux qui jouent de l’accordéon. Nous finissons donc notre voyage au restaurant Batzokia Jatetxea où la cuisine y est excellente et le prix tout à fait abordable !

Repus, nous allons attendre notre TER à la gare. Le voyage est terminé ! Nous chargeons les vélos et la remorque dans le train. Cette dernière prend vraiment beaucoup de place. Heureusement que nous étions les seuls avec des vélos. Les contrôleurs nous avertissent par ailleurs que normalement nous n’avons pas le droit de la transporter sans qu’elle ne soit repliée. La remorque n’est pas viable, pour nous, sur de plus longues distances. Les sacoches nous conviennent mieux, mais ça ce n’est que notre opinion !

Notre chargement prend de la place dans le TER.

Arrivés à Pessac, nous nous séparons, Olivier part récupérer sa voiture. Il doit rentrer sur Toulouse le soir même. Il reprend les cours le lendemain. Pour ma part, je change de train à Bordeaux pour aller jusqu’à Angoulême où mes parents m’attendent. Je ne reprendrai les cours que dans 8 jours.

La Vélodyssée a été notre premier voyage et aussi notre première cyclo, elle restera très longtemps dans notre mémoire. C’est un itinéraire magnifique et parfait pour une première expérience. Nous avons été conquis !

L’étape en chiffres :

  • Distance : 32 kilomètres parcourus
  • 2h20 min de vélo

Cet article a 2 commentaires

  1. Jimmy

    Merci pour ce partage.
    En septembre nous ferons le même parcours avec ma femme et notre fils (qui aura alors 10 mois).
    Remorque obligatoire pour nous du coup.
    Par contre nous pensions partir avec 2 remorques: une pour notre fils et une bagagère mono-roue. Votre expérience va nous pousser à réfléchir à ce choix à nouveau.

    1. Olivier & Claire

      Merci beaucoup Jimmy pour votre commentaire. Il est vrai qu’au vu de notre expérience, nous vous conseillons de plutôt partir avec uniquement une remorque pour votre fils. Peut-être restera-t-il un peu de place dans celle-ci pour y ajouter quelques affaires. Les sacoches restent pour nous la solution la moins encombrante et aussi la moins lourde. Tenez-nous au courant de la suite de vos aventures ! 🙂

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