Bivouac, camping, Airbnb, hôtel … Les solutions en matière d’hébergements en voyage à vélo sont nombreuses. Lors de notre traversée de l’Europe, d’Athènes à Tallinn, nous en avons testé beaucoup. Nous faisons le point sur nos solutions d’hébergement préférées.

Comment trouvons-nous les hébergements ? Quelles solutions préférons-nous et pourquoi ? Comment nous organisons-nous ?

L’organisation et la recherche de l’hébergement

L’organisation et la recherche de l’hébergement

Nous avons deux façons de nous organiser en fonction de la destination.

Pour ce qui est de notre organisation la plus courante, nous cherchons notre hébergement la veille ou bien le jour même. Sur des parcours comme la Vélodyssée ou la traversée des Alpes de Munich à Venise, nous commencions à choisir l’hébergement du soir lors de la pause de midi.

Cet été, en Grèce par exemple, nous nous arrêtions de pédaler autour de 13h à cause de la chaleur, nous étions donc bien heureux de savoir où nous allions dormir sans devoir faire 1 ou 2h de plus de vélo par 40°c. Lorsque sommes remontés vers le Nord de l’Europe et notamment à partir des pays baltes, les solutions de bivouac se sont multipliées. Nous étions de plus moins contraints par la chaleur.

Notre plus beau spot de bivouac, Sud-Est de la Lituanie

A titre exceptionnel, et pour ce qui est des grandes villes et capitales que nous souhaitons visiter, nous réservons l’hébergement à l’avance. En effet, nous prenons généralement des appartements ou des hôtels, et il est bien souvent avantageux de ne pas s’y prendre le jour même. Nous regardons les possibilités 3 ou 4 jours avant de rejoindre l’endroit voulu. Cette manière de fonctionner nous permet aussi de nous fixer des objectifs à court terme et de nous motiver.

Les différents modes d’hébergement

Les différents modes d’hébergement

1. Le bivouac

Nous avons véritablement découvert le bivouac ou camping sauvage cette année. Il est vrai qu’au début nous étions plutôt réticents à l’idée d’abandonner notre confort, notamment celui de la douche après une journée sur le vélo par de fortes chaleurs.

Nous avons commencé à bivouaquer à partir de la Macédoine, car nous avions vraiment l’impression que cela ne posait pas de problème et que nous ne dérangions personne. Nous privilégions les endroits abrités des regards comme les forêts et avec si possible un point d’eau à proximité.

Notre premier bivouac en Grèce près de Thèbes
Un beau spot près du parc des Sourpi (Grèce)

Nous avons de plus en plus bivouaqué à partir de la Lituanie. La Lituanie, la Lettonie et l’Estonie sont vraiment des paradis pour tous ceux aimant le camping sauvage. Des aires, souvent en forêt, sont mises à disposition gratuitement. On y retrouve notamment des tables de pique-nique, des endroits pour le feu de camp, des toilettes sèches … Certaines, près des lacs sont tout simplement magnifiques. En Estonie, l’ONF national nommé RMK a développé une application sur smartphone permettant de localiser toutes les aires de bivouac et les infrastructures qui y sont présentes. Il y en a des dizaines dans tout le pays ! L’accès ou non à un point d’eau y est même spécifié !

Aire de bivouac en Lituanie
Près d’un lac, sur une aire de bivouac à la frontière lituanienne
Infrastructures typiques des aires de bivouac RMK en Estonie

2. Le camping

Le camping peut s’avérer être la solution avec le meilleur rapport prix/confort permettant de bénéficier d’une douche chaude, d’un emplacement et aussi, comme en Pologne, l’accès à une cuisine commune entièrement équipée.

Toutefois, choisir le camping ça peut aussi vouloir dire, emplacement minuscule, douche froide, sanitaires insalubres et prix exorbitant. Ne pas hésiter à demander à voir l’emplacement avant de payer. Nous cherchons les campings directement sur Google Maps.

Près de la plage mais sanitaires insalubres à Stilida (Grèce)
Camping familial à Tizsakecske (Hongrie)

3. Warmshowers.org

Le réseau Warmshowers permet de mettre en relation les voyageurs à travers le monde avec des personnes souhaitant les accueillir pour une ou plusieurs nuits. Nous n’avons eu qu’une seule expérience au cours de notre voyage de deux mois avec un hôte warmshower mais ce fut l’une de nos plus belles nuits en tente à côté d’un magnifique lac dans le Nord Est de la Pologne.

Notre seule expérience Warmshowers près d’un lac magnifique à Augustow (Pologne)

Ne pas hésiter à contacter les hôtes directement par téléphone. Il faut souvent multiplier les demandes pour espérer recevoir une réponse positive. Le fait que nous ne prévoyons pas nos étapes à l’avance rend difficile, pour nous, l’utilisation de Warmshowers.org.

4. Les auberges de jeunesse

Les auberges de jeunesse sont la solution idéale et la moins onéreuse pour avoir une chambre double ou un lit en dortoir dans le centre d’une grande ville. C’est aussi la meilleure solution pour rencontrer d’autres voyageurs. Nous vous recommandons hostelworld.com ou booking.com pour trouver les auberges de jeunesse au meilleur rapport qualité/prix.

5. Airbnb et la location d’appartement

La location d’appartement ou d’une chambre chez l’habitant est notre solution favorite lorsque nous souhaitons nous arrêter dans une grande ville pour la visiter. Cela nous permet notamment de mettre les vélos en sécurité en les mettant dans l’appartement. Athènes, Skopje, Cracovie ou encore Vilnius, nous n’avons jamais été déçus par Airbnb ! Nous avons besoins, quelquefois, de nous retrouver dans un endroit fixe pendant deux nuits ou plus afin de profiter d’un minimum de confort et de défaire un tant soit peu nos sacoches.

Un appartement dans la forteresse de Daugavpils (Lettonie)
Chalet avec jardin à la ferme à Wizsko (Pologne)

6. Les hôtels

Lorsqu’il n’y a ni camping, ni auberges de jeunesse, ni Airbnb, nous réservons des hôtels. Qui dit hôtel ne veut pas forcément dire onéreux. En Serbie, nous avons dormi plusieurs dans des hôtels très corrects pour 10€ par personne et par nuit. En Slovaquie et en Pologne, les hôtels sont aussi très abordables et comprennent très souvent le petit-déjeuner. Après plusieurs jours de bivouac ou de camping, nous prenons réellement plaisir à profiter du confort d’un hôtel et cela nous permet de recharger les batteries pour les jours suivants.

La plus belle des surprises après une journée sur la route !

Nous n’avons pour le moment jamais été hébergés chez l’habitant de manière spontanée. Il est vrai que nous nous sommes beaucoup demandé, au début du voyage, pourquoi nous n’arrivions pas à aller vers les autres pour être accueillis pour la nuit. Finalement, nous en avons conclu que cela viendrait un jour. Et, nous sommes contents d’avoir encore beaucoup choses à apprendre en termes de voyage à vélo.

Il y a de multiples modes d’hébergements possibles, à chacun de trouver celui qui lui est le mieux adapté ou de varier suivant l’envie et le voyage !

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