Journée sans vélo – De chez nous à Pessac – Mardi 17 avril 2018
Le grand jour est arrivé, nous partons pour notre première cyclo de Bordeaux à Hendaye ! Olivier et moi sommes étudiants et vivons à Toulouse, nous sommes en vacances scolaires depuis samedi dernier. Lui est rentré à Annecy voir sa famille et récupérer son vélo et sa remorque, quant à moi je suis remontée en Charente.
Il y a quelques jours encore, Olivier, ne savait pas qu’il s’apprêtait à parcourir une partie du littoral français à vélo. Il a donc fallu trouver rapidement des solutions et faire avec le matériel dont il disposait. Ça sera donc sacoches pour moi et remorque pour lui ! C’est parfait, ça nous permettra de tester les deux modes de transport et qui est aussi l’un des sujets les plus discutés sur les blogs de cyclo !
Olivier part d’Annecy en voiture en début d’après-midi pour traverser toute la France et arriver à Pessac, dans le sud de l’agglomération Bordelaise. Quant à moi, je pars à vélo de mon village direction la gare d’Angoulême située à 25 kilomètres de là. J’ai l’habitude de faire ce trajet, mais il faut reconnaître que partir depuis chez soit à vélo est quand même une sensation très particulière. Je ne sais pas à ce moment-là si l’excitation du voyage dépasse ou non la peur de quitter sa zone de confort. Peu importe, j’ai dit à tout le monde que j’atteindrai la frontière espagnol et nous le ferons, à deux !
Nous nous connaissons que depuis peu mais Olivier me fait totalement confiance, serait-il un peu fou ? En tout cas, je suis réellement touchée qu’il écourte ses vacances pour venir faire un voyage dont nous n’avons aucune idée de la façon dont il va se dérouler. Le temps sera-t-il clément ? Notre matériel tiendra-t-il la distance ? Trouverons-nous facilement des hébergements à des prix abordables ? Arriverons-nous à atteindre Hendaye, notre objectif ? Avec l’expérience, ces questions peuvent paraitre assez naïves mais je suis sûre que chaque nouveau cyclotouriste s’est déjà posé au moins l’une d’entre elle.
Pour le moment, c’est principalement la gare d’Angoulême qui me préoccupe. Ce n’est pas la première fois que je prends le train avec un vélo mais c’est bien la première fois où je dois gérer en plus les sacoches. Il n’y a pas d’ascenseur à Angoulême. Je dois défaire les sacoches à chaque nouvel escalier, car dans la montée, le vélo est trop lourd et dans la descente son poids m’emporte. A la gare de Bordeaux, je teste les escalators, le vélo se renverse complétement ! Amis cyclo, je crois que les gares ne sont pas adaptées pour nous mais peu importe, cela fait partie du voyage !
Il me reste 10 kilomètres à parcourir de la gare Saint-Jean jusqu’à notre Airbnb, le trajet se passe sans encombre. J’attends Olivier qui arrive un peu plus tard dans la soirée ! Nous sommes réunis, demain c’est le grand départ !