Etape 3 – De Mimizan plage à Seignosse – Vendredi 20 avril 2018
Réveil à 8h30, nous avons dormi sur un véritable matelas d’herbe ! La nuit fut plus qu’agréable ! Nous commençons à trouver un semblant d’organisation le matin. Olivier s’occupe du réchaud pendant que je range la tente. En parlant du réchaud, celui-ci nous inquiète ! La bouteille de gaz achetée hier est trop grosse, il nous faut trouver le modèle en dessous. Le modèle en dessous ? Je n’en n’avais jamais vu d’aussi petites. Il y a un supermarché à deux cent mètres nous irons voir.
Avant cela, nous préparons un petit déjeuner gargantuesque. Nous ne pourrons véritablement pas dire que nous aurons souffert de la fin sur cette cyclo. Pain, confiture, miel, beurre de cacahuète, flocons d’avoine, fruits secs, gâteaux, la petite remorque transporte une véritable épicerie ambulante ! Cela nous fait sourire car il n’y a pas de difficulté majeure sur la Vélodyssée, mais nous savons que nous ne pourrons pas conserver ce chargement sur nos futurs voyages.
Nous plions nos affaires et remontons sur nos vélos. Nous ressortons bredouilles du supermarché, ce modèle de bouteille de gaz ne se fait plus. La caissière nous indique tout de même une quincaillerie deux rues plus loin. Il ne reste plus qu’un exemplaire au quincailler ! Et visiblement, la bouteille est historique, vu son état, il devait l’avoir au moins depuis 10 ans ! Il nous la vend pour un euro symbolique.
Nous rejoignons la piste cyclable qui s’enfonce une fois encore dans la forêt en direction du phare de Contis. Je suis assez fatiguée aujourd’hui, j’ai toujours l’étape d’hier dans les jambes. Je suis la roue d’Olivier toute la journée, il m’aide beaucoup à avancer.
Nous nous arrêtons déjeuner à hauteur de Moliets. Que mangeons-nous depuis 3 jours ? Pain et pâté, plus fruits en dessert. Le pâté c’est pratique car ça se conserve facilement et c’est peu cher, le problème c’est que c’est trop salé pour moi ! Après le repas, j’ai soif tout l’après-midi. Et par réaction en chaîne nous manquons souvent d’eau. L’eau et le pique-nique du midi seront aussi des points à améliorer. Heureusement, quelques mois plus tard, Olivier investira dans un filtre à eau et moi je deviendrai adepte des tomates-cerise ! Pour le moment, nous nous arrêtons dans un camping pour remplir de nouveau nos gourdes. Le paysage change petit à petit et devient plus verdoyant, nous quittons les Landes.
Il fait beau, il fait chaud, la piste cyclable est agréable. Quelques kilomètres avant d’arriver, au camping, Olivier à l’idée d’échanger nos vélos. Il monte sur le mien, et il faut bien avouer qu’il est conquis par mes sacoches. Je prends le sien et me demande bien comment il fait pour supporter le mouvement de va et vient permanent de la remorque ! Je compatie !
Après une étape de 75 kilomètres, nous voici arrivés au camping « Les chevreuils » à proximité de Seignosse. Le camping est vide comme tous les autres à cette période.
Nous profitons du temps dont nous disposons pour nous reposer. Olivier à l’idée d’aller pique-niquer sur la plage quelques kilomètres plus loin. Nous sommes en route, réchaud et ustensiles dans une sacoche, on se dirige tranquillement vers le bord de mer.
On passe au Carrefour Market, pour faire les courses. On a tout, saucisses, poêlée de légumes et riz !
Arrivés sur la plage, il y a pas mal de monde, nous nous demandons si c’est bien légal d’allumer un réchaud sur une plage. Tant pis … Nous commençons à installer notre matériel, sauf que comme des débutants nous nous faisons prendre par la marée. Nous reculons de 50 mètres. Finalement, ça aura été un pique-nique inoubliable dans un cadre splendide ! Nous sommes définitivement tombés amoureux des voyages en cyclo !
Bon ce n’est pas tout, mais nous n’avons pas de dessert ! Direction, le restaurant le plus proche pour prendre une gaufre ! Et voilà comment l’on finit en beauté une journée déjà bien belle !
Allez, on rentre et au dodo !
L’étape en chiffres :
- 80 kilomètres parcourus
- 3h45 mn de vélo
- Vitesse moyenne : 19km/h
- D+ : 307