[Vendredi 15 avril 2022] Jour 0 - Là où tout commence

De Saint Caprais de Lerm à Toulouse (TER) : 22km - 144m D+

Pour cette micro-aventure, et avant d’attaquer le récit de ces trois jours, je voulais revenir sur le contexte de ce voyage. Depuis un an et demi, nous habitons près d’Agen dans un petit village à une quinzaine de kilomètres de la préfecture du Lot-et-Garonne. En effet, en janvier 2021, nous avons quitté Toulouse, ses rues pavées et ses maison de briques rouges pour que je commence mon nouveau travail à Agen. Cependant, Olivier ayant trouvé un emploi à Toulouse en juin 2021, nous avons dû y reprendre un petit pied à terre. Nous naviguons donc à l’année entre Toulouse et Agen,  entre la grosse ville et le fin fond de la campagne ! 

Nous avions 3 jours de libres en avril et nous nous sommes dits “Pourquoi ne pas relier ces deux villes chères à nos cœurs ? !”.

C'est parti!
Premiers arrivés dans le train

Nous sommes donc partis dès hier soir, vendredi, de notre chez nous près d’Agen. Les vélos chargés et équipés en quatrième vitesse après le boulot, nous avons roulé jusqu’à la gare pour attraper notre TER à 18h56 à destination de Toulouse. La gare d’Agen est plutôt bien aménagée avec un ascenseur qui permet d’acheminer les vélos (un par un) chargés aux principaux quais. 

Nous arrivons à Toulouse au coucher du soleil, il est 20h10. Il fait beau, il y a du monde dans les rues et aux terrasses des cafés et des restaurants. Nous sommes toujours autant émerveillés par la beauté de la Rue d’Alsace Lorraine, le square du Capitole, et ce dynamisme qui se dégage de cette ville. Nous nous arrétons prendre le Capitole en photo et sa grande place sur laquelle, en son centre, est dessinée la Croix Occitane. Nous continuons vers le quai de la Daurade puis traversons le pont Neuf, un vieux pont en pierre enjambant la Garonne.

Quai de la Garonne à Toulouse

A chaque fois que nous arrivons à Toulouse nos sens se mettent en éveil. Notre odorat est titillé par toutes les bonnes odeurs qui se dégagent des restaurants, notre ouïe est martyrisée par le bruit des voitures, bus et scooter. Et notre vue est perdue au milieu du flot de piétons, véhicules roulants et architecture colorée. Le choc est brutal en venant d’Agen, nous ne savons plus où donner de la tête. En même temps, nous passons d’une agglo de cent mille habitants à une de plus d’un million d’habitants.

 

Nous rejoignons notre studio, à une dizaine de kilomètre à l’ouest du centre-ville avec nos deux vélos de voyage chargés. Ce soir, dans notre 20 m2 nous dormons encore plus près de nos vélos que lorsque nous sommes en bivouac !

La carte de notre Toulouse-Agen

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