[Lundi 18 juillet 2022] Jour 5 - On en prend plein les yeux

De Laguiole à Faverolles: 58km - 901m D+

Le réveil est un peu difficile pour Claire, qui serait bien restée dormir plus longtemps. A 6h50 nous sommes fin prêts et sortons de notre forêt en poussant nos vélos. 

Nous terminons la montée de la veille, au-dessus de la station de ski de Laguiole. Le levé du soleil sublime les paysages de montagnes. Pour le moment, nous alternons entre forêts et champs à vaches. Puis nous basculons sur un autre versant du plateau de l’Aubrac, c’est sublime ! La petite route est entourée de champs d’Aubrac (les vaches). A perte de vue le plateau s’étend sans aucune habitation. Seules quelques fermes en pierres ponctuent le paysage. 

De petite superficie, 40 km sur 20 km, le plateau est limité au nord par les gorges de la Truyère et au sud par la vallée du Lot. Forêts et immenses pâturages se partagent l’espace.

Quelle chance d'être là ce matin !
Seuls sur le plateau de l'Aubrac
Seuls sur le plateau de l'Aubrac

Nous sommes au paradis de la vache ici ! Nous passons de longues minutes à les prendre en photo. Elle ont fière allure avec leur robe caramel. Hector est aussi au travail pour enregistrer les plus beaux « Mmmmmeuuuuh ! ».

Nous alternons les montées et les descentes et nous nous éloignons du plateau. Nous empruntons une grosse départementale qui nous amène à Chaude-Aigues aux portes du Cantal. Lovée entre Monts du Cantal et le plateau de l’Aubrac, à deux pas de Saint-Flour et des gorges de la Truyère, Chaudes-Aigues est l’unique station thermale du Cantal. On peut y trouver des sources thermales à 80°C ! 

Nous profitons du marché pour acheter quelques fruits et légumes, des poivrons et des abricots. Sur la place il y a une fontaine d’eau chaude, à 52° quand même ! Plus loin, nous faisons le plein d’eau à un robinet, mince celle-ci est chaude aussi.

Chaude-Aigues
Séance interview pour ces belles Aubrac
Prim'Holstein

Nous partons à l’assaut du Cantal. Une belle montée nous permet de dominer la ville, avant de nous en éloigner. La route nous amène au lac de Grandval. C’est le plus long lac de barrage d’Auvergne. Le lac est une destination prisée notamment grâce au viaduc de Garabit. Nous vous en parlerons dans le récit de demain ! Nous nous amusons aussi de voir que le Tour de France nous a précédé, en 2019, sur cette même route.

La remontée après le lac est caniculaire, je (Olivier) coule un peu ma bielle. On s’arrête manger sur une aire de pique-nique. On se pose un peu après manger mais le soleil tourne et il n’y a bientôt plus d’ombre. Il nous faut repartir. Il reste encore 20km pour aller à St Flour, impossible.

Finalement nous décidons de nous arrêter au camping municipal au prochain village. Il est 14h30. Peu de kilomètres mais beaucoup de chaleur. Le camping ne paie pas de mine mais pour une dizaine d’euros seulement nous avons un emplacement ombragé et des  sanitaires semi-enterrés. Fraîcheur garantie ! Il y a même un congélateur. Heureusement, que je ne rentre pas dedans sinon je m’y serai enfermé au frais !

Nous terminons la journée en allant boire un smoothie au café de Faverolles. Une très belle découverte, cela fait du bien aussi de prendre le temps et de descendre de son vélo !

Lac de Grandval
Pffiou, c'était dur aujourd'hui !
Vive les cartes !

La carte de notre Agen-Annecy

Laisser un commentaire