[Mercredi 20 juillet 2022] Jour 7 - Enfin des nuages

De Lempdes-sur-Allagnon à Olliergues: 72km - 1380m D+

Lorsque nous dormons sous la tente, j’ai (Olivier) souvent le sommeil léger. C’était sans compter l’orage de cette nuit ! A 4h, les premiers coups de tonnerre retentissent, je sors à toute vitesse mettre à l’abri les affaires. J’en profite pour mettre la batterie externe à charger aux sanitaires (« Vis ma vie de voyageur » 😁). A 5h il pleut, nous faisons la grasse matinée jusqu’à 6h. 

Aujourd’hui, on s’attaque au parc naturel régional du Livradois-Forez. Tout un programme ! Après avoir quitté Lempdes-sur-Allagnon, nous traversons une plaine d’une dizaine de kilomètres. Nous sommes à la frontière entre la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme. Les petites villes sont désertes. Nous cherchons en vain une boulangerie.

A l'entrée du parc régional du Livradois-Forez.
On traverse la France rurale

A la sortie de Brassac-les-Mines, la montée vers le parc du Livradois commence. 5km de lacets sur une petite route tranquille, nous y croisons le premier panneau marron et blanc nous indiquant que nous sommes dans le parc. Nous voyons le village d’Esteil se rapprocher. Nous croyons être au sommet. Non. Un relief apparait et la route continue son ascension en serpentant. Nous avançons sur une succession de plateaux. On dirait le massif des Bauges, en Savoie, que je connais bien.

Coucou les filles ! (Limousines)

Nous croisons quelques filles sur la route, comme vous pouvez les voir ci-dessus. Ces limousines semblent être en plein conciliabule.

Nous avons de la chance, il fait frais aujourd’hui. Dire que nous n’avions pas vu de nuages depuis 3 semaines … Nous traversons quelques villages, chacun éloignés par plusieurs collines et forêts. Le ciel gris et les villages déserts nous plongent dans une autre époque. Le temps semble s’être arrêté dans le Livradois-Forez.

A midi nous arrivons enfin à Cunlhat, une ville plantée presque au plein milieu du parc du Livradois. Cela fait maintenant une semaine que nous roulons et la fatigue commence à se faire sentir. Nous ne sommes pas de grands sprinteurs ni grimpeurs mais nous avons de la ténacité ! 1 000m de D+ sur 45km dans la matinée, on est plutôt fier de nous ! On se dit qu’en 2018 pour notre premier voyage, si nous avions fait ce ratio km/dénivelé, nous aurions fini sur les rotules.

Nous pique-niquons au bord du plan d’eau de Cunlhat. Il y a tout ici, des toilettes, de l’eau et des tables de pique-nique. Après un petit café bienvenu, nous reprenons la route en direction d’Olliergues.

Nous sommes en plein dans l'Auvergne

Les premiers kilomètres se font tranquillement, en poursuivant notre route sur le plateau. Nous arrivons à Olliergues, un bourg de caractère encaissé au fond d’une vallée. Je dis à Claire : « Oh bah ça va, c’était une aprem cool ! ». Et non, le camping est situé 5km après Olliergues. 5km à 5%, ça calme bien ! Nous arrivons encore une fois en sueur. La responsable du camping nous demande si nous avons vraiment monté la cote à vélo. Ahahaha …

Nous plantons notre tente dans un petit carré d’herbe. Nous sommes rejoints par deux jeunes-hommes en moto-cross. Ils ont la même tente que nous, un réchaud et semblent être aussi crasseux que nous !

Après la douche, Claire profite d’un temps calme pour aller promener Hector et capturer l’ambiance sonore du camping. Nous nous endormons comme d’habitude vers 20h30, le camping est en pleine effervescence. Allez, on vous laisse avec quelques Salers et leurs belles cornes ci-dessous !

Des Salers, vaches du Cantal

La carte de notre Agen-Annecy

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