[Samedi 11 juillet] Jour 2 - De Maureville à Vielmur-sur-Agout

55 km - 634m de D+

Deuxième jour de notre micro-aventure à la découverte du Tarn. Nous nous réveillons avec le chant des oiseaux. Le ciel est plus nuageux que prévu, nous échappons à la chaleur toulousaine. Après un bon petit déjeuner, nous plions la tente et remontons sur nos vélos. La journée commence par de belles montées en direction de Caraman. Nous empruntons les petites routes communales longeant les champs de blé. Les moissonneuses batteuses sont à l’œuvre. Nous quittons la Haute Garonne pour le Tarn ! Nous nous dirigeons doucement vers la montagne Noire. Nous avons choisi de ne pas y aller cette fois, mais elle reste notre endroit de prédilection pour nos week-ends VTT.

Cap sur la montagne Noire, de village en village
Blan, première pause de la matinée
Un village calme et typique de la région
Tout en brique !

Arrivés à Blan, nous faisons notre première pause de la matinée, puis nous nous perdons en essayant de traverser la seule nationale aux alentours. Enfin après avoir traversé un champ, nous rejoignons Saint Germain des Prés. Nous pique-niquons en face de l’église, juste à côté de la mairie et du cimetière. L’école est de l’autre côté de la route et la salle des fêtes à moins 30 mètres. Ne serait-ce pas l’archétype du village français ?  Le soleil fait son apparition et commence à taper fort.

Pause pique-nique

Nous enchaînons les montées courtes mais bien raides. Une bonne remise en jambe ! Finalement, nous arrivons à notre destination finale à 14h30. Nous traversons l’Agoût pour arriver à Vielmur-sur-Agout. Les panneaux de signalisation indiquent « tous commerces ». Le centre du village a été magnifiquement refait mais il n’y a aucune vie. L’épicerie et la pizzéria sont fermées, la boulangerie a inscrit sur sa vitrine de retirer le pain chez le boucher… Tant pis pour les courses !

Nous filons tout droit vers le camping, montons la tente et allons profiter de la piscine. Les propriétaires nous offrent généreusement de l’alcool à bruler pour que nous puissions faire cuire nos pâtes ce soir. Nous commandons du pain pour le lendemain. N’ayant pas grand-chose pour le soir, nous partons marcher 1,3km en direction de l’«épicerie locale bio», seule commerce alimentaire ouvert. Celle-ci est judicieusement placée au bord d’une départementale entre une entreprise de BTP et une station de lavage auto…

Ce soir, nous retrouvons notre réchaud. Incontestablement, il est toujours aussi bien pour faire cuire nos pâtes ! On s’endort en pensant à nos découvertes d’aujourd’hui et en rêvant à la journée de demain.

On retrouve notre organisation, à table!

La carte, de Maureville à Vielmur-sur-Agout

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